Les véhicules motorisés continuent d’occuper une part trop importante dans nos rues : on estime qu’ils utilisent jusqu’à 70% de l’espace public et que 47% des déplacements effectués aujourd’hui en voiture dans les villes pourraient l’être à vélo, à pied ou en transports en commun. La pollution atmosphérique et acoustique générée par les véhicules motorisés, ainsi que la mobilité passive qui en découle, sont le résultat d’une planification urbaine pensée pour l’utilisation des véhicules privés et qui a un impact négatif sur la santé des citoyens.
La promotion de la mobilité active.
Les données issues d’études sur la population française montrent la nécessité de promouvoir la mobilité active :
- Quasiment un Français sur deux est concerné par un excès de poids.
- On estime que si la mobilité active était encouragée dans les villes françaises, de nombreux décès prématurés liés au mode de vie sédentaire et à la pollution atmosphérique pourraient être évités chaque année.
L’absence d’infrastructures sûres et confortables est souvent l’une des raisons pour lesquelles les citoyens n’optent pas pour une mobilité active. En effet peu de personnes aiment marcher sur des trottoirs étroits, sans ombre, entourés de bruits et de gaz d’échappement, et encore moins prendre un vélo pour risquer leur vie entre les voitures et les motos. Repenser l’aménagement urbain et la mobilité, ainsi qu’améliorer la qualité des espaces urbains et des infrastructures cyclables, est donc essentiel pour inciter de plus en plus de personnes à choisir le vélo ou la marche pour réaliser leurs trajets urbains.
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